Vendre en viager peut sembler une solution idéale pour obtenir des revenus complémentaires à la retraite. Le principe est simple : le vendeur (crédirentier) cède son bien à un acheteur (débiteur) qui verse une rente à vie, parfois accompagnée d’un bouquet initial. Mais cette solution cache plusieurs pièges.
Le viager repose sur l’espérance de vie du vendeur. Plus il vit longtemps, plus la rente totale devient importante pour l’acheteur. À l’inverse, un décès rapide peut rendre la transaction très avantageuse pour l’acheteur. Même avec des calculs précis, le vendeur ne peut jamais prévoir exactement la durée des versements, ce qui peut entraîner une vente en dessous de la valeur réelle du bien. C’est pour cette raison que le viager comporte un réel viager danger.
Vendre en viager réduit le patrimoine transmis aux enfants. De plus, si la rente n’est pas versée correctement, les héritiers peuvent devoir engager des procédures longues et coûteuses pour faire respecter le contrat. Le bouquet initial faible ou des clauses déséquilibrées peuvent aussi diminuer fortement la valeur du bien pour la succession.
Le contrat de viager nécessite une rédaction rigoureuse : durée, indexation, occupation du bien, réversibilité… Une erreur peut rendre la vente désavantageuse, voire annulable. Les vendeurs mal conseillés se retrouvent parfois bloqués dans des contrats contraignants.
Pour obtenir des liquidités sans vendre, le PVH permet d’emprunter jusqu’à 60 % de la valeur du bien, sans condition médicale et en conservant la propriété. Le remboursement n’intervient qu’à la vente ou au décès, et les héritiers ne sont pas responsables si le montant dépasse la valeur du bien.
Le viager peut convenir à certains profils, mais comporte des risques financiers, juridiques et successoraux. Avant de se décider, il est important de comparer les solutions disponibles et de privilégier des dispositifs encadrés, transparents et sécurisés comme le PVH.